Nous prenons acte de l’évolution de la position française et des décisions prises hier.
Nous tenons à rappeler que les adoptants demandent le rapatriement rapide des enfants en cours de procédure d’adoption et non pas l’ouverture de nouveaux dossiers d’adoption, comme certains l’affirment publiquement. Il ne s’agit pas d’organiser un placement massif d’enfants d’Haïti auprès de familles en France, mais d’organiser le plus rapidement possible, étant donné les circonstances, l’arrivée en France des enfants pour lesquels des procédures d’adoption étaient en cours avant le séisme et dont l’adoptabilité est établie par les autorités haïtiennes.
A l’heure actuelle, certaines crèches n’ont toujours pas reçu d’aide d’urgence. Les adoptants s’efforcent de faire remonter l’information à la cellule de crise du MAEE. Leur mobilisation est très importante et nous les soutenons. L’urgence est la sécurité des enfants, par tous les moyens.
Nous proposons qu’un comité de liaison regroupant les représentants des adoptants en Haïti et ceux des pouvoirs publics soit mis en place. Son rôle serait de recouper et centraliser les informations disponibles, de mettre en œuvre des procédures d’examen éclairé des dossiers et d’apporter un soutien aux adoptants qui accueilleront leurs enfants après cette catastrophe.